Maladie de Parkinson : quelques signes permettant de diagnostiquer la maladie

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative et entraîne une destruction irréversible des neurones dans le cerveau. Similaire à la maladie d’Alzheimer, elle peut se présenter sous différentes formes et il n’existe pas encore de traitement capable de guérir ou prévenir l’apparition de la maladie. Les symptômes qui aident à diagnostiquer la maladie de Parkinson doivent être identifiés le plut tôt possible mais ces derniers peuvent être discrets et donc moins évidents durant un examen. Ce sont notamment des symptômes de la maladie de Parkinson moins connus de la population, mais qui peuvent être identifiés sans que le patient n’ait à passer des tests médicaux intrusifs.

1. Absence de mimétisme facial

Durant une conversation avec le patient, il est possible que celui-ci remarquons n’affiche aucune expression sur le visage. Le patient se contente généralement de bouger les lèvres et n'esquisse guère un sourire ou un froncement de sourcils. Dans le même temps, on observe une diminution du clignement des yeux, ce qui conduit à un "visage d'étonnement".

2. Disphagie

La salive qui s'écoule aux coins de la bouche peut aussi attirer votre attention. Cela est dû à la difficulté d'avaler qui génère une accumulation de salive dans la bouche et commence à s'écouler. Une personne avale constamment sa salive, sans se rendre compte de cet acte. La dysphagie, ou difficulté à avaler, est une conséquence de la première phase de la chaîne des mouvements nécessaires à la déglutition. La raideur musculaire typique de la maladie de Parkinson rend les mouvements de tout le corps difficiles, et incluent ceux qui sont utilisés pour avaler. La rigidité musculaire provoquée par la maladie de Parkinson est principalement causée par une hypertension au niveau de l’ensemble des muscles, et le patient alors laisser une impression de corps figé. Ce symptôme est identifié par le médicine durant un examen neurologique et peut également être associé à des troubles de la marche. Par ailleurs, l'excès de salive accumulé dans la bouche peut générer une mauvaise haleine (halitose).

3. Les changements de discours

Les changements dans la parole font également partie du tableau symptomatique de la maladie de Parkinson. Le patient commence alors par un discours monotone car il n'y a pas de changement de ton de la voix pendant toute la conversation. Pour les phases plus élaborés, le patient diminue le ton de sa voix jusqu'à ce qu'on ne l'entende plus. Nous devons les inciter à parler plus fort. La modification du volume de la parole chez une personne est un signe très évocateur pour établir le diagnostic de la maladie de Parkinson.

4. La micrographie

La micrographie est également un symptôme majeur de la maladie de Parkinson. Lorsque les patients parkinsoniens écrivent quelque chose, on peut remarquer que chaque lettre devient de plus en plus petite à mesure qu'elle arrive à la fin de la phrase. Ce symptôme affecte statistiquement 3 patients parkinsoniens sur 4, mais les troubles moteurs ne sont pas forcément irréversibles. Avec de l’entraînement, les mouvements du patient peuvent être améliorés il pourra même retrouver une écriture correcte. Les troubles de l’écriture sont notamment présents dès le début de la maladie de Parkinson et peuvent être facilement négligés par toute personne parkinsonienne qui s’ignore. La micrographie est principalement causée par les symptômes moteur de la maladie, à savoir :
  • La rigidité musculaire qui inhibe directement la fluidité de l’écriture du patient
  • Le ralentissement des mouvements ou bradykinésie qui réduit significativement l’amplitude des lettres et cause la diminution de la taille de l’écriture
  • L’akinésie correspondant à l’impossibilité ou les difficultés de mouvement qui explique le lent démarrage de l’écriture.
La micrographie peut aussi s’accompagner de tremblements, mais ce symptôme demeure toute de même assez rare et s’estompent d’ailleurs lors de mouvements.

Prévenir les complications : déceler les symptômes au plus tôt

Cet ensemble de signes et de symptômes de la maladie de Parkinson permet d'établir le diagnostic. Il n'existe pas de tests biochimiques ou d'imagerie pour prouver la maladie. Par conséquent, le diagnostic est invariablement clinique, mais facteurs en mesures de prédire l’évolution de la maladie restent encore mal connus. L’âge à laquelle la maladie apparaît ainsi que les réponses positives face aux traitements demeurent toujours les meilleurs éléments pour prédire le développement de la maladie de Parkinson ainsi que son impact sur la santé des patients. La maladie peut toucher les personnes âgées de 50 à 60 ans, mais son incidence augmente avec l'âge. Elle est rare pour les personnes de moins de 50 ans. Comme la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson touche toute la famille, car elle touche souvent des personnes en pleine activité sociale : travail, conduite, fêtes, etc. Ils commencent généralement à remarquer des difficultés dans le développement de leurs activités quotidiennes. Il en résulte une incidence allant jusqu'à 70 ans et une dépression associée à la maladie de Parkinson. La dépression apparaît comme une fonction des handicaps causés par les manifestations de la maladie à travers les symptômes de Parkinson. Il est important de noter que dans la maladie de Parkinson, il n'y a pas de changements cognitifs comme dans la maladie d'Alzheimer. Le fait que les patients soient parfaitement conscients de leurs limites conduit donc à la dépression. La cognition commence à se détériorer dans les derniers stades de la maladie. Mais cela dépend de l'âge auquel la maladie a débuté : plus la maladie est établie tardivement, plus la probabilité d'une altération cognitive est élevée sur une période plus courte avec la maladie.

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